Benjamin Breault est un attaquant de cinq pieds et onze pouces et 176 livres. Il est né à Pembroke en Ontario le 21 février 1988. Il était de l’édition 2003-2004 des Riverains du Collège Charles-Lemoyne. Aujourd’hui, il s’est laissé tenter par l’aventure européenne et il porte les couleurs des Dauphins d’Épinal de la Ligue Magnus de France.
@SebMatte08
En 2003-2004, Benjamin a fait partie de la plus prolifique édition des Riverains à ce jour. Cette saison-là, son équipe a cumulé une fiche de 35 victoires, 5 défaites et 2 défaites en prolongation pour un total de 72 points. Il avait contribué grandement en saison régulière avec 27 buts, dont 6 en désavantage numérique et 21 passes en 31 parties. En séries éliminatoires, l’équipe a battu en 5 parties les Gaulois du Collège Antoine-Girouard pour ainsi mettre la main sur la coupe Jimmy-Ferrari. Son équipe a également récolté la médaille d’argent à la coupe Air Canada, tournoi réunissant les équipes gagnantes des séries Midget AAA à travers le Canada. Grâce à ses excellentes performances, ce rapide centre gaucher pouvant jouer des deux côtés de la patinoire, a été repêché en première ronde du repêchage de la LHJMQ, 4e au total par le Drakkar de Baie-Comeau.
Dès la saison 2004-2005, Benjamin Breault se taille une place avec le Drakkar. Jouant pour une équipe en reconstruction, il réussit néanmoins à s’imposer à ses débuts en compilant des chiffres intéressants de 13 buts et 27 passes en 54 parties. Il peut aussi compter sur son coéquipier Jean-François Jacques, un joueur avec qui il a aimé jouer et un modèle de leadership pour lui. Cette année-là, Benjamin participe également au Tournoi International U17 de l’IIHF avec équipe Québec en y amassant 2 buts et 3 passes en 5 parties.
Durant les trois saisons suivantes, toujours avec le Drakkar, Benjamin prend son envol et fait écarquiller les yeux avec des saisons de 30, 40 et 36 buts. On sent vraiment qu’il est en pleine ascension, formant un trio du tonnerre avec François Bouchard et Joakim Jensen. En 2006, Il participe au match des Espoirs LCH avec Team ORR. La consécration ultime vient enfin lorsque Benjamin se fait repêcher en 7e ronde, 207e au total, par les Sabres de Buffalo au terme de la saison 2005-2006. De son propre chef, il avoue que ce fût le plus beau moment de sa carrière. Il en a rajouté en disant : « C’était super de voir que tous mes efforts venaient d’être récompensés et que j’allais maintenant avoir la chance de participer à deux camps d’entrainement de la LNH. » Ces camps, il en a savouré chaque moment côtoyant notamment les Ryan Miller, Daniel Brière, Chris Drury, Jason Pominville et Maxim Afinogenov, une autre expérience inoubliable.
Au terme de la saison 2007-2008, il ne reçoit malheureusement pas d’offre formelle des Sabres de Buffalo. Il peut donc revenir à titre de joueur de 20 ans dans la LHJMQ. Cependant, il est impliqué dans un échange majeur le jour du repêchage annuel. Lui, accompagné d’un choix de 3e ronde vont aux Remparts de Québec contre Félix Petit et un choix de 2e tour. Il est très content d’être échangé à une équipe pouvant aspirer aux grands honneurs. Dès ses débuts, il a la confiance de son nouvel entraineur Patrick Roy en gagnant le privilège d’avoir un « A » sur son chandail. Les Remparts ont une équipe pour se rendre jusqu’au bout et Benjamin y contribue largement, comme en font foi ses 34 buts 38 passes en 59 parties durant la saison régulière.
Suite à son stage junior, Benjamin Breault a signé avec les Everblades de la Floride dans la ECHL. Cependant après 7 parties de jouées, il a reçu l’appel de l’Université canadienne Dalhousie, lui offrant la chance de jouer pour l’équipe d’hockey de l’Université tout en poursuivant ses études gratuitement. Il opta pour cette option dans l’optique où un jour il ne pourrait plus travailler dans le monde du hockey. Il quitta donc la Floride pour s’offrir un diplôme en business et jouer pour les Tigers de L’Université Dalhousie pendant quatre ans, récoltant au passage une nomination sur la première équipe d’étoiles de la ligue en 2010-2011.
Aujourd’hui, Benjamin Breault joue pour les Dauphins d’Épinal dans la ligue Magnus de France. Il vient de conclure la saison 2013-2014 avec 12 buts et 19 passes en 26 parties. Tout a commencé, lorsqu’il a fini l’école quand il a contacté quelques amis qui évoluaient dans des ligues en Europe. Son ancien coéquipier du Drakkar, Maxime Ouimet, a parlé de lui aux dirigeants d’Épinal pour ainsi les convaincre de faire une offre lui permettant de faire ses premiers balbutiements au hockey européen. Très reconnaissant envers son nouvel employeur, Benjamin apprécie le fait qu’il peut gagner sa vie tout en voyageant et faire ce qu’il aime le plus au monde, jouer au hockey.
Section mini-quiz
Comment as-tu aimé ton expérience en général chez les Riverains?
L’année où j’ai joué pour les Riverains, nous avions atteint la finale du championnat national après avoir connu une excellente saison. Nous avions beaucoup de talent mais par-dessus tout, je me souviens que nous avions une chimie hors du commun sur la glace et hors glace.
Qu’est-ce qui te manque le plus?
C’est vraiment l’esprit de camaraderie qui régnait entre tous les joueurs. Nous avions un bon groupe de joueurs et de coachs.
Comment était-ce de jouer pour Patrick Roy chez les Remparts?
Patrick est un gars extrêmement passionné qui ne veut que gagner et comme joueur on pouvait le ressentir. En arrivant dans le vestiaire, je peux t’avouer que j’étais assez intimidé quand je l’ai vu et que ça m’a pris quelques jours pour m’habituer au fait que c’était mon coach. C’est un excellent motivateur qui ne passe pas par quatre chemins pour te dire les vraies choses. J’ai vraiment aimé jouer pour lui.
Qui est ton idole?
Je n’ai pas vraiment d’idole en particulier. J’aime bien des joueurs comme Martin St-Louis, Matt Duchene et Brendan Gallagher. Comme tu vois j’aime bien les petits joueurs qui se démarquent par leur vitesse et leur intensité.
Dans quelles circonstances as-tu participé au documentaire « Junior »?
L’O.N.F. faisait un documentaire sur le hockey junior et Baie-Comeau a été sélectionné comme équipe qui allait se faire suivre tout au long d’une saison. Isabelle et Stéphane de l’équipe O.N.F. ont demandé à quelques joueurs en particulier (dont moi) si c’était correct de nous suivre d’un peu plus près pendant la saison et je suis de ceux qui ont accepté.
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